À l’aube d’une année 2025 pleine d’espoir, je voudrais, au nom de l’équipe de la Chambre africaine de l’énergie ( AEC ), vous exprimer, ainsi qu’à votre équipe, ma profonde gratitude pour tout le soutien que vous avez apporté à l’AEC et au secteur africain de l’énergie.
En 2025, l’AEC continuera à travailler sur un programme de bon sens visant à rendre les opérations africaines gérables pour les compagnies pétrolières et gazières. Nous continuerons à fournir aux gouvernements africains les outils et le soutien nécessaires pour mettre en place des régimes fiscaux favorables au marché et des réglementations rationalisées qui attirent les investissements nécessaires à l’exploration et à la production d’énergie en Afrique.
Nous prenons acte du nombre croissant de femmes travaillant dans l’industrie pétrolière et gazière, et nous célébrons leurs contributions. Nous plaidons en faveur d’une exploitation plus poussée du réservoir de talents aux multiples facettes de l’Afrique. Nous continuerons à travailler sur les initiatives de contenu local afin de comprendre ce qui a mal fonctionné et ce qui a bien fonctionné – et d’encourager les conversations sur la manière de faire encore mieux.
Notre secteur de l’énergie sera toujours en première ligne du développement de l’Afrique et de la lutte contre la pauvreté énergétique. Lors de la récente Semaine africaine de l’énergie, j’ai dit à de nombreux délégués : « Vous n’êtes pas seuls. Nous sommes avec vous et nous le serons toujours, nous vous soutenons. Aujourd’hui, je peux vous dire que nous sommes heureux que le secteur de l’énergie bien-aimé soit avec nous. »
L’intégration des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique de l’Afrique sera bénéfique pour les communautés africaines et pour l’environnement. Mais de plus en plus, la communauté internationale semble pousser l’Afrique à passer à l’énergie verte à un rythme effréné et, tout aussi rapidement, à dire adieu à notre industrie pétrolière et gazière. Bien qu’il s’agisse d’un dilemme, nous continuons à penser que le changement climatique et la pauvreté énergétique sont les deux faces d’une même pièce. L’accès à l’électricité et à la cuisine propre dominera notre travail.
L’AEC est devenu un défenseur inestimable de l’industrie pétrolière africaine pendant cette période. Nous demandons une approche stratégique et bien planifiée de notre transition énergétique qui tienne compte des besoins des Africains, aujourd’hui et demain. Nous n’hésitons pas à poser les grandes questions, comme celle du financement de la transition énergétique de l’Afrique. Nous continuons à être la voix des centaines de millions d’Africains qui n’ont pas accès à l’électricité – des Africains qui pourraient bénéficier grandement des programmes de conversion du gaz à l’électricité.
Nous constatons de plus en plus de progrès en Afrique. Nous assistons à un renforcement du dialogue et de la coopération entre les secteurs public et privé. Et nous espérons que l’industrie énergétique de l’Afrique va effectivement prospérer. Ce type de travail à impact n’est possible que grâce à votre soutien et je vous en suis personnellement reconnaissant.
En 2025, nous nous engageons non seulement à raconter l’histoire de ce qui se passe dans le secteur de l’énergie en Afrique, mais aussi à jouer un rôle dans l’écriture des prochains chapitres, en mettant toujours l’accent sur l’accroissement de la prospérité et de la stabilité pour les Africains de tous les jours.
Je vous souhaite une année 2025 plus forte et plus fructueuse.